Partir, seul à pied à travers les Deux-Sèvres, dans une cabane sans eau, ni électricité.
L'aventure est aussi à portée de main, juste derrière notre porte...
Revenir à l'essentiel.
Je pars m'enraciner, me retrouver, dans une cabane en pleine nature. Pas de montre, de téléphone, de télévision ou de musique. Le temps va s'écouler plus lentement au ryhtme de la rivière qui s'écoule devant mon abri ou au bruit de la pluie qui tombe sur le toit de ma nouvelle habitation.
Je prends avec moi : 2 carnets de note pour écrire,
des livres,
des pâtes et du saucisson,
un couteau,
du thé et du café,
une pipe et du tabac.
L'aventure commence bientôt
Tout ceci me fais penser quelque peu à mon article mis, le 15 juin 2016, et sur Henry David Thoreau et sa cabane dans les bois à Walden..
Voir le lien ci-dessous:
http://janus157.canalblog.com/archives/2016/06/15/33966831.html
Et sinon..à.. Sylvain Tesson, avec..Dans les forêts de Sibérie..
Mais, vous avez sans doute raison, le bonheur est et a toujours été dans la..simplicité...
J'ai parcouru, il y a peu, et peu après sa sortie, le dernier petit ouvrage de Sylvain Tesson..Sur les chemins noirs..et qui m'a fort plu.
Cela m'a quelque peu fait revivre, mes vécus au travers de mes pèlerinages à pied à Saint-Jacques de Compostelle, et notamment cette traversée de la France, en diagonale( en 2001), depuis mon domicile, dans le nord-est et la Moselle, et qui me donnait déjà ce ressenti personnel, de la situation de notre pays, à travers l'hexagone, avec cette désertification rurale plus significative qu'auparavant, et une situation quelque peu triste et décevante, pour ne pas dire..déroutante...
J'ai fait trois pèlerinages vers Saint-Jacques de Compostelle, et à pied, avec un sac de 13,5 kilos sur le dos, et, à chaque fois, avec des étapes journalières de 40-50 km.
Mon premier pèlerinage, je l'ai fait en 1999, et le troisième en 2004.
J'ai également fait un autre pèlerinage, dit de dévotion, comme dans le passé, et ce, depuis Milan, en Italie jusqu'à mon domicile, et avec la traversée de la Suisse, dans le sens sud -- nord, et un passage au col du Grand Saint-Bernard avec son refuge, et avec 70-80 cm, au moment d'arriver au refuge (début août 2007..!).
Je n'ai rencontré que des gens formidables tout au long de mes pérégrinations et périples, je dois dire.
Les chemins sont des chemins de rencontre, d'échanges et de dialogues, la plus grande richesse de ces chemins quels qu'ils soient.
La marche et le chemin permettent une meilleur ouverture de l'esprit et adhésion totale à la nature.
Bonne fin de soirée à vous..Denis.